Populaires à souhait durant de nombreuses années, les trompettistes évoluent aujourd'hui dans une certaine discrétion. Pour autant, rien de tel que le son de la trompette pour parer d'élégance ou donner une touche de folie à la moindre composition. Vraiment, les trompettistes ne manquent pas d'air. Chic et choc, la trompette aspire désormais à une renaissance méritée !
Beaucoup l'ignorent mais la trompette a connu ses premières heures de gloire dans la musique classique. Ainsi, les plus grands noms n'ont pas manqué d'inscrire à leur répertoire quelques concertos pour trompettes. Même si, il faut le préciser, l'instrument n'était pas exactement celui que l'on connaît.
Pour autant, contrairement à d'autres musiciens, le trompettiste professionnel contemporain a tout logiquement plus tendance à se tourner vers un répertoire tout autre. Car, évidemment, la trompette reste avant tout associée au jazz comme l'abeille l'est au miel ! Il faut dire qu'avec des têtes d'affiche comme Chet Baker, Louis Armstrong ou Miles Davis, les standards ne manquent pas !
D'autant plus que le petit instrument s'est fait quelques lettres de noblesse dans d'autres types de musique. Ainsi, le trompettiste vient apporter toute la chaleur et l'éclat de son cuivre dans la musique latino. On pense évidemment aux fameux Mariachi au Mexique ou à la non moins populaires salsa du côté de Cuba.
Le trompettiste professionnel peut donc compter sur un répertoire riche et varié. Mais ce musicien a cette capacité remarquable d'habiller parfaitement n'importe quelle mélodie grâce au son cuivré et racé de son instrument, à la manière d'un pianiste, d'un guitariste ou d'un saxophoniste. Autrement dit, la trompette ne connaît pas de limites !
Le trompettiste professionnel est un musicien d'une grande polyvalence. Capable d'évoluer comme soliste ou dans des formations à géométrie variable, il peut tout à la fois apporter une touche de joie comme de mélancolie à travers son instrument culte. Loin d'être réservée à une élite, la trompette se veut populaire. Qu'on se le dise...